Tous les contenus sur Konbini.com ne seront donc pas forcément brandés. Les marques viendront se greffer sur ceux qui peuvent leur correspondre, avec différents degrés possibles "d'endossement" : du simple sponsoring au placement de produit. Ce qui implique tout de même d'être en mesure d'intégrer les annonceurs en amont de la production. Et en effet, Konbini n'est pas seulement un média, la société porte aussi une casquette de co-producteur. "En fait, nous sommes à mi-chemin entre l'agent, le producteur exécutif et le studio, explique David Creuzot. Nous mettons en mouvement un nouvel écosystème." Ce positionnement permet à la société de dix personnes de construire une ligne éditoriale indépendante faite de programmes événementiels, de séries et de musique, qu'elle achète avant d'aller voir les annonceurs, tout en sachant très bien en amont à qui elle pourrait les proposer. D'un côté, en cas d'opération très intégrée, elle peut personnaliser la présence de la marque au sein du programme. De l'autre, elle compte attirer les créateurs de programmes en les faisant non pas travailler pour les marques, mais pour leur portail. Konbini espère ainsi satisfaire toute la chaîne : les créateurs de contenu qui ont souvent du mal à se faire distribuer ; les internautes entre 15 et 35 ans qui consomment de plus en plus de divertissement sur le Web et sont à la recherche de formats "courts et nerveux" ; et les annonceurs, qui trouveront sur la plate-forme des supports de communication créatifs, porteurs d'image et de différenciation.